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Contexte Général.

Maître du Jeu
Maître du Jeu
Créateur de Calamités.
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Classe : Marionnettiste.
Localisation : Partout, mais surtout nulle part.
Mar 10 Juil - 23:19
Maître du Jeu
Contexte Général


Vos mains sont encore pleines de ce sang, ce sang que vous avez toujours abhorré, que vous ne vouliez pas faire couler. Pourtant, vos mains sont maculées, votre peau a changé de couleur et en est imprégnée. Le liquide vermeil vous donne envie de vomir, vous pensiez vous en être débarrassé, mais non. Tel est le pouvoir de Tellius. Un pouvoir surpuissant, qui mène tout être à la guerre au moins une fois dans sa vie. Vous pensiez y échapper, notamment grâce à votre vie d’ermite, mais non.

Tout a commencé avec les premiers conflits. Discriminations, crachats, insultes, colères. Begnion, Crimea et Daein, terres Beorc, étaient réputées pour réduire les Laguz en esclavage et les vendre. Un véritable trafic faisait vibrer le commerce interne de ces trois nations, en particulier à Daein et Begnion. Crimea fut le premier à cesser ces activités et tenter d’établir des relations pacifiques voire amicales avec ses voisins félins, établis en Gallia. Dans les deux autres contrées, le trafic allait bon train et un événement tout particulier allait légitimer ce commerce en Begnion.
Le massacre de Serenes. Évoquer ce souvenir vous donne envie de vomir. Vous fermez les yeux, déglutissez. Les sénateurs pointaient du doigt les hérons pour le meurtre de leur apôtre, Misaha. L’amour porté par le Beorc pour cette femme vous met du baume au cœur ; savoir que cet amour l’a mené à détruire une civilisation, vous le brise. Nul ne sait comment un tel endoctrinement fut possible, comment une telle violence fut menée à son terme. Pourtant, le sang répandu par les Beorc fit brûler les étincelles de la Haine. Les Laguz n’étaient pas prêts à pardonner.

La Première Grande Guerre.


Vous vous êtes retiré. Vous avez fait une pause, pour réfléchir, espérer, pour bâtir une nouvelle foi en la bonté de tous ces êtres. Et puis la première guerre s’est déclenchée. Vous refusez les conflits, vous ne voulez pas qu’ils aient lieu, parce que vous avez été prévenu, comme les autres : Si une guerre totale se déclare entre les Beorc et les Laguz, Elle se réveillera. Ashera. Votre juge. Votre déesse. De tout votre cœur, pendant cette guerre, vous avez croisé les doigts pendant que vous observiez la haine se déverser sur le continent.
Ashnard. Un nom qui résonne dans votre tête comme le glas. Le « Roi fou », animé par la soif du pouvoir, le désir d’être omnipotent, avait décidé d’attaquer Criméa. Cette attaque surprise lui permit de vaincre le roi Ramon, alors au pouvoir à cette époque. Tout indiquait que le pays le plus doux de Tellius allait rester sous le joug des troupes daeinites. Et pourtant. Contre toute attente, une lueur scintilla. Vous vous souvenez encore de cet espoir, de cette flamme ravivée qui a permis à tous les criméans d’y croire.
Un jeune mercenaire avait retrouvé, dans les fourrés, une femme nommée Elincia. Un petit bout de femme, si fragile, si sensible, qui prétendait être l’héritière légitime du trône. Une orpheline, condamnée à l’errance suite à la folie d’un homme. Ike, appartenant aux mercenaires de Greil, décida de la croire. Il décida de donner sa chance à la bonté humaine.
Il la protégea et la mena jusqu’à Begnion, en passant par toutes les nations Laguz, y compris Goldoa, où ils furent reçus d’une manière qui vous est commode : rejetés, invités à déguerpir le plus vite possible, bien que le jeune Kurthnaga leur porta secours face aux corbeaux de Kilvas.
À Begnion, les mercenaires et leur princesse trouvèrent le soutien dont ils avaient besoin pour vaincre le « Roi Fou » et ses wyverns. Ragnell, épée sacrée conservée à Begnion, fut prêtée à Ike, élu par l’apôtre Sanaki comme étant le héros destiné à sauver Criméa.
La guerre secoua le Fire Emblem mais ne fut pas suffisante pour éveiller la Déesse. Ashnard fut vaincu et Daein dut traverser une longue période de reconstructions, sous la surveillance de Begnion.

La main-mise de la théocratie sur Daein causa de nombreuses révoltes. Le contrôle de Begnion faisait beaucoup de bruit. Les rumeurs parlaient de violences inutiles, de barbarie, d’une colère daeinite muselée par la puissance begnionnaise. Et pour cause. Un vaste complot mené par les sénateurs, dans le dos de la jeune Sanaki, transformait cette surveillance en véritable dictature.
Dans le silence, une ombre émergea, accompagnée de son petit groupe. La Chevelure d’Argent et la Brigade de l’Aube. Vous vous souvenez des hurlements, du courage qu’ils apportaient aux démunis. Vous vous souvenez ces visages pleins d’espoir et de rêves. Par-dessus tout, vous vous souvenez du triomphe de Micaiah, cette femme dotée de pouvoirs extraordinaires. Elle repoussa les troupes de Begnion jusqu’à les mettre en fuite et parvint à placer Pelleas, fils illégitime d’Ashnard, sur le trône.

Vous auriez adoré que tout prît fin ici. Que le calme revînt. Vous en rêviez. Cela ne dura pas.

À Criméa, la révolte éclatait à son tour : le peuple n’ayant pas confiance en sa Reine, de nombreuses émeutes et rébellions secouaient le pays. Les conseillers d’Elincia n’hésitaient pas à la rabaisser, à contredire ses décisions et manquer de respect à son règne. Partout, les habitants de Criméa qui avaient aidé la Reine par le passé durent s’interposer, jusqu’à cette scène. Ce traumatisme.
Lucia, sur l’échafaud. Vous fermez les yeux, grommelez. Lucia, utilisée comme monnaie d’échange pour détrôner la Reine. Elincia, courageuse et ferme, décida de refuser les attentes des rebelles menés par Ludveck. Et l’espoir naquit de nouveau.
L’espoir, porté par les mercenaires de Greil, qui sauvèrent Lucia et le trône, avant de mettre les rebelles en déroute.

Cet espoir qui revenait toujours, qui permettait à tous de ne jamais baisser les bras. Symbolisé par Ike et ses compagnons, mais aussi par Micaiah et d’autres figures qui devenaient peu à peu emblématiques en Tellius, l’espoir ne pouvait mourir. Il ne pouvait s’éteindre. Jusqu’à ce jour, trois ans plus tard.

La Seconde Grande Guerre.


La Seconde Grande Guerre. Une énième guerre opposant les Laguz aux Beorc. Une guerre qui deviendrait totale.
Gallia, assiégée par les troupes de Begnion, demanda l’aide des mercenaires de Greil pour repousser les attaquants. Cela donna naissance à l’Alliance Laguz. Les Laguz oiseaux, qui n’avaient toujours pas pardonné l’incident de Serenes, décidèrent de se joindre à cette Alliance pour mettre Begnion en déroute. Ainsi, déjà presque l’entièreté des troupes Laguz s’étaient mêlées à la bataille.
Begnion viola les traités mis en place avec Criméa, ce qui obligea la reine Elincia à prendre part au combat. Il ne manquait donc plus que Daein, le vaste désert d’Hatary et Goldoa.
À Daein, la situation fut compliquée : le jeune Pelleas, victime d’un pacte de sang qui le liait au Sénateur Lekain et menaçait son pays, obligea ses troupes à s’allier à Begnion. Cela agrandit d’autant plus la portée de la guerre. Hatary, représenté par Nailah, reine louve, qui avait promis à Micaiah de la protéger, fut embarqué dans ce conflit dans un même temps.
Enfin, Almedha, mère du jeune Pelleas et sœur aînée du prince dragon Kurthnaga, mena – bon gré, mal gré – son cadet jusque dans la bataille.
Ainsi, la totalité des patries entrèrent dans une guerre violente, brutale, où tous les efforts de paix furent balayés d’un revers de hache.

Vous vous souvenez de ce moment. Le médaillon vibrant. Le bruit. La puissance de sa lueur. La bataille. Vous vous souvenez de tout cela comme si c’était hier. Il y eut le Fire Emblem, une lumière éblouissante, puis le silence. Jugement avait été rendu.

Invoquée par la guerre, Ashera, qui était partie dormir pour mille ans, venait d’être réveillée au bout d’une centaine d’années. Sa colère était immense, elle ne pouvait pas pardonner à ces créatures belliqueuses : ceux qu’elle avait laissés étaient les mêmes malgré leur promesse. Son jugement fut irrévocable : l’espèce entière venait d’être pétrifiée. Seules quelques âmes y avaient échappé.

Ces âmes, à nouveau, furent porteuses d’espoir. Les mercenaires et toutes les élites rescapées de tous les pays décidèrent de s’allier contre cette nouvelle menace. Yune, invoquée par le galdr de Micaiah, s’était incarnée en elle. Bénis par la déesse du chaos, la nouvelle alliance se dirigea vers la Tour sacrée de Begnion, la tour où sommeillait Ashera.
Pendant leur ascension, ils rencontrèrent Zelgius, ou le Chevalier Noir. Cet excellent combattant était en fait le Chevalier Noir, membre des Quatre Cavaliers de Daein pendant la guerre du Roi Fou. Plus surprenant encore, ce jeune homme s’était allié au maître de toute cette mascarade : le sénateur Sephiran. Ou plutôt Lehran. Un héron, devenu déchu après avoir conçu un enfant avec la première apôtre de Begnion, Altina. Cette perte de ses pouvoirs lui causa bien des peines et son seul désir, pendant des siècles, fut de mourir. Il avait perdu toute foi en l’humanité et comptait sur Ashera pour la détruire, afin d’en créer une nouvelle, meilleure.
Deghinsea prit également part au combat, par loyauté envers la déesse, bien que cela le forçât à combattre son propre fils, Kurthnaga. Vaincu, il perdit la vie et Kurthnaga devint, de fait, nouveau roi des dragons.
Au sommet de la tour, les héros de Yune tombèrent face à Ashera. Suite à un combat héroïque qui mena la déesse à sa perte, elle disparut. Yune leva le jugement de son opposée, sauvant tous les pétrifiés, avant de disparaître à son tour.

Les grands dirigeants expliquèrent alors à tous les peuples ce qui s’était déroulé : l’apparition d’Ashera, la pétrification, la fin de la guerre. L’espoir d’une paix nouvelle, stable, s’éveillait dans tous les cœurs. Un univers prospère s’offrait à eux. En apparence.

Les Ombres de l’Apocalypse.


Sept ans plus tard. Vous vous souvenez de leur apparition. Quatre ombres semant le chaos partout en Tellius. Cela avait commencé avec des émeutes, avec la première ombre. Des personnes placides qui se livraient à une bataille sans merci. Puis des terres détruites, livrées à la famine, sans aucun espoir de retour, fruit de l’attaque de la deuxième ombre. La troisième ombre frappa plus fort, en s’attaquant directement à un bal où se trouvaient les dirigeants et causant la mort de Sothe par le poison. Enfin, la quatrième ombre s’en prit à Begnion, mais aussi à Kurthnaga, l’indétrônable roi dragon, qui périt lors de ce duel.
Sur Tellius s’ouvrait le rideau d’un nouveau spectacle, morbide, terrifiant. Les ennemis avaient changé, les pions étaient réajustés.
Nasir, désormais au pouvoir en Goldoa, symbolisait l’espoir du peuple dragon. Une nouvelle cohésion s’annonçait entre les dirigeants, contraints à mettre leurs différends de côté une fois pour toutes pour vaincre cette nouvelle menace.

Une sombre menace, que vous craignez autant que les autres. Une menace inarrêtable, surpuissante, incompréhensible.
Mais vous êtes là, à regarder, à constater, à attendre de pouvoir agir. Parce que vous ne savez toujours pas quand votre rôle d’observateur prendra fin. Vous ne savez pas si vous aurez la chance d’être témoin d’un miracle. Un miracle qui durerait pour toujours et apaiserait, pour de bon, les tensions qui secouent Tellius.

Pourtant, dans l’ombre où vous êtes tapi, vous voyez arriver toutes ces nouvelles personnes. Ces âmes si fortes, capables de tout renverser par leur courage et leur force. Vous ne pouvez pas vous empêcher de croire en eux. Ces âmes extraordinaires, qui peut-être parviendront à faire de Tellius un endroit paisible, où les guerres et la discrimination n’existent plus.

Ces âmes, si jeunes … vous croyez en elle autant que nous. Parce que, nous aussi, au fond, nous voyons leur potentiel. Nous aussi, nous pensons qu’elles saisiront leur destin et transformeront Tellius.
En bien ? En mal ? Il nous tarde de le découvrir.
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