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Arael, le Marqué à l'épée

Arael
Arael
Pacific Kokonut.
Messages : 70
Age : 25
Classe : Épéiste
Sam 21 Juil - 23:42
Arael
Arael

Arael, le Marqué à l'épée 1532208905-uvgyi
    Nom : /
    Prénom : Arael
    Surnom : Ara'
    Âge : 30 ans (mais en parait 20)
    Sexe : Masculin
    Race : Marqué
    Peuple / Classe : Épéiste
    Niveau souhaité : Normalement faut laisser vide si ça nous intéresse pas mais j'aime bien la dissidence '^'
    Rang : Kokonut (Merci Callie)
    Pays d'origine : Criméa

Psychologie.


Depuis son plus jeune âge, Arael fut élevé dans un environnement calme et avec l'amour de sa mère. Cependant, dû aux mauvaises expériences de cette dernière, il apprit d'elle à ne pas baisser sa garde. Aussi beau que soit le monde, des personnes se cachent dans l'ombre, nécessitant d'apprendre à se défendre.

Cela dit, le jeune Marqué possède, à peu de choses près, le même caractère que sa mère. Assez sympathique et à vouloir aider ce qui en ont besoin. Il reste néanmoins sceptique par rapport aux personnes venant de Daein, pour cause de l'histoire de sa mère ainsi que des Grandes Guerres qu'il a vécues. Il connaît également le sens du sacrifice, qu'il s'agisse du sien ou de celui des autres. Bien qu'il essaiera de tout faire pour ne pas que cela arrive à nouveaux, il comprendra désormais les intentions de ces personnes, et respectera leur volonté. Arael a obtenu cette façon de penser après avoir longuement réfléchi sur l'acte de sa mère, une réflexion sur plusieurs années.

Rêvant d'un idéal de paix, d'une entente entre les peuples, il n'abandonnera cependant pas son esprit combatif pour les causes qui, selon-lui, le mérite.
Il reste également aux aguets vis-à-vis de Rubert, un soldat de Daein. Lorsqu'il sera devenu assez puissant, Arael partira en quête de cet homme. Il existe des choses que le Marqué ne peut pas pardonner, et l'histoire de Rubert en est remplie. Un jour viendra où lui et Rubert s'affronteront, espérant que ce combat mènera à la mort de ce dernier.

Arael ne dévoilera que très rarement sa nature de Marqué, ne jugeant pas cela comme étant nécessaire.


Physiologie.


Arael est le fils d'une Laguz, Uriel, et d'un Beorc. De ce fait, il est ce qu'on appelle un Marqué. Un être issu de l'union d'un Laguz et d'un Beorc, identifiable par une marque qu'il porte sur le corps.
La marque d'Arael se situe dans son dos et semble désigner l'ombre d'une paire d'ailes.

Ses yeux sont bleus comme le ciel, faisant un contraste avec ses cheveux bruns, coiffés en coupe au bol, descendant jusqu'au niveau de ses épaules. Il porte des vêtements simples sous un manteau violet renforcé en cuir descendant jusqu'à ses genoux, ainsi que des bottes de cuir à ses pieds, lui permettant d'être protégé tout en pouvant garder sa vitesse.
À sa ceinture se trouve une petite sacoche dans laquelle il range le strict nécessaire. Dans son dos se trouve son épée, rangée dans son fourreau.
Autour de son coup, un collier avec deux pendentifs sur lesquels sont gravés une plume, l'un plus petit que l'autre. Il s'agit du collier de sa mère, qu'il garde précieusement contre lui, sous son manteau.

Son arme de prédilection est l'épée qu'il manie au sol, maniement qui lui fut enseigné par un soldat de Criméa. Son cheval Perseus, blanc à la crinière noire, est un ami qu'il refuse d'amener au combat, le privilégiant pour voyager. Le style de combat d'Arael ne se base pas principalement sur la force, mais plutôt sur la vitesse et la ruse pour tromper son adversaire.
Bien qu'il soit capable d'utiliser sa force, le Marqué essaiera toujours de privilégier l'utilisation de son agilité durant un combat, n'hésitant pas non plus à user de techniques pour surprendre son adversaire. Malgré tout, il reste quelqu'un de robuste, se tenant debout tant qu'il le peut encore.


Biographie.


Notre histoire commence plusieurs années avant la première grande guerre. Avant ces événements, le monde avait déjà connu la séparation des clans de Begnion, amenant à la création de Criméa, contre l'esclavage des Laguz. Mais, cela amena également à la création de Daein, qui voyait en l'esclavage des Laguz, quelque chose d'incroyablement utile.
C'est sans scrupule que les habitants commencèrent à chasser, attaquer, et récupérer les « sous-humains » afin de leur faire accomplir les tâches les plus ingrates.

Parmi les Laguz se trouvait la race des oiseaux, ayant la particularité de pouvoir s'élever dans les cieux, un monde leur appartenant pleinement. Cependant, cela était sans compter les archers de Daein, n'hésitant pas à tirer à vue sur ces derniers.
Ne restaient alors aux êtres volants que deux options, l'une étant plus favorisée que l'autre. Celle souhaitée étant évidemment la mort suite à atterrissage, s'ils venaient à survivre, l'esclavage à vie les attendait. Aussi, il est donc facile de comprendre pourquoi la plupart tentait de se briser la nuque sur le sol.
La vie d'esclave n'est que torture physique et psychologique, menant à une mort lente et douloureuse, amenant à la compréhension du dernier geste des Laguz volatiles.

Malheureusement, l'option de la mort ne parvenait pas toujours à faire son arrivée, et il n'était pas impossible de croiser des êtres pourvues d'ailes dans les rues et les maisons de Daein.

Parmi eux se trouvait la personne marquant le début de notre histoire, Uriel.
Uriel était une jeune et belle Laguz faucon, avec des ailes d'un blanc immaculé. Ayant vécu hors de l'air de la piraterie de son peuple, son passe-temps ne se résumait qu'à voler, vivre dans le ciel qui lui était si facilement accessible, et de parcourir ce monde de paix qu'était Tellius, n'hésitant pas à quitter Phoenicis pour cela.
Elle n'avait rien à envier aux autres membres de son peuple, son plaisir d'arpenter les cimes lui suffisaient à emplir sa vie de lumière. Malheureusement, à voler trop près du soleil, on fini par s'en brûler les ailes.
La population avait pourtant été avertie, il était interdit de s'approcher de Daein, le risque étant trop grand pour ces derniers. Uriel ne tint pas compte de l'avertissement, et la descente en enfer n'en fut que plus brutale…

Déployant ses ailes, tout en se laissant porter par le vent, ce fut à cause de son manque d'attention qu'Uriel se retrouva en plein territoire Daeinnien.
Aussitôt qu'elle réalisa son erreur, due à son imprudence, la Laguz eu un réflexe de survie que chaque personne non-combattante possède : la fuite.
Elle devait quitter cet endroit au plus vite, mais c'était sans compter l'intervention des Daenniens. Sur les remparts et aux alentours des villes et villages, des archers de toute part. Quant aux montagnes, les cavaliers wyvernes étaient déjà entrés en position à la vue de leur cible.

La tension au sein de la jeune Laguz était à son maximum, comment avait-elle pu être aussi insouciante ? Bien que le ciel soit son espace de prédilection, son petit coin de paradis, il possédait également des pièges à éviter. À trop se croire en sécurité, on finit par oublier tous les dangers qui nous entourent.

Uriel tentait de s'évader comme elle le pouvait, mais à chacune de ses destinations se trouvait une wyverne pour lui bloquer la route. Elle s'était enfoncée trop loin dans le territoire des esclavagistes. Essayant du mieux qu'elle pouvait de s'échapper de la cage formée par les quelques cavaliers wyvernes, c'est en pensant traverser sa porte de sortie qu'une vive douleur vint la paralyser dans le dos.

La Laguz voyait trouble, ses forces semblaient la quitter. Une flèche, plantée dans une vertèbre, rendant tout mouvement impossible. Elle ne pouvait que se laisser tomber, atteignant le sol de plus en plus vite, avant de perdre connaissance…

Son réveil ne fut pas des plus agréables, pieds et mains enchaînés, entourée d'un grand nombre de ses semblables. Son plus grand désarrois fut de découvrir l'état de ses ailes, disparues… N'en restait que de petites excroissances, prouvant son appartenance à son peuple.

Il ne fallut pas longtemps à attendre pour qu'Uriel soit achetée en tant qu'esclave par un jeune couple de militaires habitant un village au pied des montagnes, au sud de Daein.
La Laguz se préoccupait peu de son sort, sans ses ailes, il lui était impossible de s'épanouir à nouveaux dans les cieux. Elle devint l'esclave de ce couple, il n'y avait plus de joie de vivre en aile, plus de motivation, seule l'obligation de servir ses maîtres persistait.

Uriel fut au service de la famille pendant environ cinq mois, cinq mois où elle ne faisait qu'accumuler les tâches ingrates sans broncher, en se faisant crier dessus et frapper à la moindre petite erreur. Mais rien à faire, la dépression avait gagné son combat.
Ce n'est qu'au court du dernier mois que les choses changèrent. Un jour, le mari rentra seul. Quelques jours passèrent sans que celui-ci ne décroche un seul mot. Il n'était pas difficile à comprendre que sa conjointe avait périe lors de leur dernière bataille en Tellius.

Mais, après plusieurs jours de silences, il commença à… Approcher la Laguz. Il n'était plus le même, comme s'il voyait une nouvelle femme en Uriel. Cependant, cette dernière n'était pas dupe, et ne pouvait faire confiance aux habitants de Daein. Chaque jour, elle refusait ses avances, répétant sans cesse ce qu'était sa nature : elle était une esclave.
Les jours passèrent, les avances du Beorc devenait de plus en plus agressive. Autant voulait-il tenter de faire apparaître une sorte d'amour, certainement par folie d'avoir perdu sa femme, à la recherche de réconfort au début. Autant, la folie semblait le consumer, jusqu'à ce que l'impensable se produise.

Il arriva dans la remise où la Laguz se reposait d'un sommeil profond. Il ne prit pas le temps de réfléchir, attrapant les bras d'Uriel se réveillant à cause de la violence dont faisait preuve le Beorc. Elle tentait de le repousser tant bien que mal, mais elle était si faible… L'homme lui écarta les jambes, et elle ne pouvait rien y faire…

S'en était trop, la vie était devenue un enfer après cet événement. Uriel tenta bien évidemment de mettre fin à ses jours, mais, lorsqu'elle allait commettre l'irréparable, après plusieurs semaines d'abus et de violence… Quelque chose… Non, quelqu'un venait alors de manifester le début de son existence. Pas de la meilleure façon, bien évidemment.
La plupart des victimes auraient préférées ne jamais voir ce jour apparaître, d'autres s'en réjouirait en raison d'un syndrome, mais la Laguz était loin de ces cas. Pour elle, il n'était pas important de savoir que le père de cet enfant était son persécuteur. Ce petit être n'avait rien de mal en lui, il était la chose la plus pure qu'elle n'avait jamais rencontrée. Le déclic dont elle avait besoin...

Le ciel ne lui était peut-être plus accessible… Mais cet enfant, même s'il deviendra un Marqué, serait un fier représentant des Laguz faucons. Elle ne voulait pas qu'il naisse ainsi, à vivre comme un esclave… Cet enfant devait vivre comme n'importe quel autre enfant, quel qu'en soit le prix.
Sa décision était prise, Uriel devait s'échapper de Daein et tout faire pour rejoindre Criméa.

Elle savait à quels risques elle s'exposait, mais elle préférait mourir avec l'enfant qu'elle portait plutôt que de le savoir loin d'elle, en train de vivre un calvaire au sein d'une famille de Daein. Pour Uriel, c'était tout, ou rien.
Profitant d'une nuit où son maître s'était ravagé avec l'eau de vie, elle sauta sur l'occasion de la surprise et du manque de réflexe dû à l'alcool pour lui asséner un coup en revers à l'aide une chaise. Cela avait-il marché ou non ? Nul ne le saurait, il ne s'agissait que d'un « bonus », car la Laguz s'était ensuite jeté au travers d'une fenêtre pour quitter la maison.

Il ne lui restait qu'une chose à faire : Courir. Courir aussi vite que possible, tout en entendant le village s'éveiller en milieu de nuit, et en se préparant à d'éventuels combats.
Nul n'en fut surpris, la garde du village vint à la rencontre de la Laguz. Hors de question de laisser un sous-homme s'échapper. Par chance, des Laguz félins se rendirent vite compte de la situation, deux d'entre eux ayant commencé à détruire et mettre le feu à une maison.
Ils n'étaient pas au cœur de Daein, mais dans un de ses plus petits villages, une échappatoire était donc possible. Sûrement allaient-ils perdre la vie pour leurs actes. Mais ils se devaient d'aider l'un des leurs surtout à la vue de son état.

« COURS ! ENFUIS-TOI TANT QU'IL EN EST ENCORE TEMPS ! »

« REJOINS CRIMÉA ! FAIS AUSSI VITE QUE TU PEUX ! »

Ce fut les derniers mots qu'Uriel put entendre d'eux. Les soldats avaient à faire un choix, empêcher une esclave de s'échapper, ou en empêcher deux de mettre le village à feu et à sang, en sachant que d'autres allaient très certainement rejoindre leur mouvement… Daein n'avait pas de temps à perdre avec une révolte de sous-humains, il fallait donc empêcher que cela arrive. Et puis, un esclave Laguz était très facilement remplaçable, d'autant plus que cette dernière ne semblait pas très agressive.

Suite à cet événement, Uriel disparue dans les montagnes, dans l'espoir de rejoindre Criméa…

Le voyage fut rude. La Laguz profita des premiers jours pour fuir le territoire de wyvernes et par la suite atteindre les hauteurs enneigées.
Malgré l'absence de ses ailes, Uriel possédait toujours la capacité de se transformer, et donc d'utiliser ses serres. Grâce à cela, elle put survivre en attaquant les quelques animaux résidant aussi haut dans les montagnes, lui permettant d'obtenir de la nourriture mais également une protection contre le froid grâce à leur peau.
Elle marcha, aussi vite qu'elle le pouvait, et avec le moins de pause possibles pour atteindre Criméa au plus vite. Mais, avec son enfant qui prenait forme de plus en plus, il lui était compliqué de pratiquer autant d'efforts qu'à l'époque, une époque si proche, mais si lointaine, celle où les cieux étaient son lieu de vie.

La Laguz réussit à atteindre les terres de Criméa au bout d'une trentaine de jours. Fatigué de son voyage, elle se laissa tomber de fatigue dès son entrée du premier village qu'elle avait aperçu, entrevoyant au loin les habitants accourant à son secours avant de la voir perdre connaissance.
Elle s'était réveillée quelques jours plus tard. Il lui a été expliqué qu'elle n'avait cessé de dormir pendant sept jours consécutifs. Elle avait également changé d'endroit, les habitants du village se sachant trop près des frontières avec Daein, mais aussi qu'ils ne disposaient pas de soins adéquats pour maintenir la santé d'Uriel.
Après avoir repris quelques forces, Uriel commença à se faire à sa nouvelle vie dans ce village Beorcs proche de Mélior, tout en préparant l'arrivée d'une prochaine vie.

Une vingtaine d'années venait de passer. Nous suivions maintenant les débuts du fils d'Uriel, le Marqué Arael. La naissance d'Arael fut un grand événement dans le village, la plupart des habitants de Criméa n'avaient que faire de sa nature de Marqué, ils savaient seulement qu'il emplirait de joie la vie d'Uriel. Cette dernière n'hésitait pas à lui rendre la pareil, voir son fils ainsi heureux était sa plus belle récompense à ce jour.
Sa nature de Marqué était visible dans son dos, formant deux grosses formes de chaque côté de la colonne vertébrale venant se rejoindre au bas de sa nuque. Certains se sentaient triste pour la Laguz par rapport à ce détail, comme si la marque venait rappeler que, comme pour sa mère, cet enfant ne pourra jamais vivre dans les cieux. Cependant, c'était un tout autre raisonnement que tenait Uriel. Son fils possédait ses propres ailes, quelque part en lui et, un jour, il finira par le trouver, son propre ciel, son propre endroit dans lequel il se sentira léger comme une plume, un endroit qui lui appartiendra.

En le voyant grandir, Uriel commençait à prendre des décisions vis-à-vis de son fils. Il possédait tout comme elle une envie folle de découvrir le monde. Malheureusement, il fallait se rendre compte que les Marqués n'étaient pas vraiment bien vu, même pour un faible nombre de personnes au sein de Criméa.
Il lui était important d'apprendre à manier une arme, pour se protéger, mais aussi pour protéger ceux qui doivent l'être. Arael apprit donc le maniement de l'épée auprès de soldats vivant dans le village. Ces derniers étant proche de Mélior, ils pouvaient y séjourner sans avoir à s'inquiéter de la distance les séparant de la capitale. Le jeune Marqué fut donc entraîné à manier l'épée durant toute son enfance. Il se devait de devenir fort, pour se défendre, mais également pour défendre sa mère qui avait tant souffert.
Il connaissait son passé, une Laguz libre comme le vent, tombé dans l'enfer de l'esclavagisme et ayant réussi à s'échapper. Il ne connaissait cependant rien de son père, Uriel ne voulant pas lui révéler son ascendance. Pour lui, son père était un Beorc ayant fuit ses responsabilités dès lors qu'Uriel tomba enceinte, un lâche.

Le passé de sa mère était quelque chose de très douloureux à encaisser pour Arael. C'était une Laguz qui n'avait rien demandé, elle ne voulait que vivre dans le ciel. Un seul moment d'inadvertance avait suffi à tout balayer…
Elle avait passé des moments horribles, subi des violences inhumaines, en témoignaient ses ailes coupées, faisant qu'elle ne pourrait plus jamais retourner dans ce ciel qui lui était si cher.
Le jeune homme se sentait également coupable, à cause de sa naissance, sa mère avait perdue ses pouvoirs. Elle ne pouvait plus utiliser ses serres pour se défendre, et serait certainement relié par la plupart des membres de son peuple.
Mais, Uriel lui disait de ne pas s'inquiéter pour ça, elle avait refait sa vie ici, en Criméa. Pour elle, ce village était devenu son nouveau peuple, et Arael, sa nouvelle raison de vivre. Le Marqué avait beaucoup appris des histories de sa mère. Bien qu'elle ait pu se ressaisir, cela n'était pas le cas de tous les Laguz rendus esclave.
Une fois qu'il aurait atteint un âge et une expérience suffisante, il rejoindrait l'armée de Criméa, dans le but de pouvoir sauver le plus de Laguz esclaves possible.

Malheureusement, personne n'aurait cru que les pensées malsaines de Daein iraient jusqu'à leur faire commettre de tels actes. Une atmosphère lourde se fit sentir, un mauvais pressentiment de la part des habitants et surtout…

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Des bruits… De plus en plus fort… De plus en plus proche… Et alors, tout apparu dans les pupilles des habitants de Criméa.
Daein. De mauvais souvenirs pour Uriel, des barbares dépourvus de sentiments pour Arael.
Le ciel était rouge, l'armée des Beorcs faisait se répandre le feu et la destruction sur les terres de Criméa. Leur but, Mélior, la capitale du pays.
Les soldats arrivèrent dans le village, n'hésitant pas à tuer les habitants sans défense, ainsi qu'à prendre en tant que prisonniers le peu de Laguz s'y trouvant.
Le sang d'Arael ne fit qu'un tour. L'attaque arrivait rapidement, lors d'un de ses entraînements. Empoignant son épée dès qu'il aperçut l'ombre de cette armée noire, il courut en direction de sa maison. Mais, les cavaliers de Daein avaient un avantage sur lui, leur vitesse, atteignant le village avant que notre Marqué puisse rejoindre sa maison.

Il entendait toute action de ces monstres. Le son des armes transperçant toute personne sur leur chemin, les cris de peur des habitants, face à la mort ou à l'emprisonnement. Et surtout, la peur que ressentent les Laguz à l'idée de devenir esclave de Daein.
Il ne pouvait pas les affronter, mais une chose, pour lui, était certaine. Il ne laisserait pas retourner sa mère dans cet enfer. Arrivé devant sa maison, la porte s'ouvrit devant lui, la main de sa mère sur la poignée.

« Ara' ! Que se passe-t-il ? »


« C'est Daein Mère ! Il faut fuir ! » lui répondit-il en la tirant par le bras.

En se retournant, Arael prit conscience de la situation. Son village n'était plus qu'une terre de feu et de sang. Les cadavres jonchaient le sol, le feu s'étendait dans tout le village, tout comme les soldats. Au loin, des habitants reculés de l'attaque fuyaient, faisant signe aux derniers survivants de les rejoindre.
Sans plus attendre, le Marqué et sa mère se mirent à courir aussi vite que possible dans leur direction. Il ne pouvait pas se permettre de s’arrêter, Arael gardait son épée en main, contrant les quelques coups des Daeinniens lancés dans le vide, ou les flèches perdues qui venaient à arriver sur eux. Le Marqué vit d'ailleurs une flèche s'enfoncer dans son bras gauche par mégarde, mais la douleur ne devait pas l'arrêter, il ne devait en aucun cas stopper sa course.
Néanmoins, elle le fut, à la grande surprise d'Arael. Le jeune Marqué s'était interrompu dans sa course à cause d'un cri. Il en avait entendait plus d'un, mais celui-ci avait une particularité. Il s'agissait de la voix de sa mère.

Arael se retourna, voyant sa mère dont la jambe était traversée par une lance sortie des flammes. Lentement, quelque chose sortait du feu. Au bout de la lance, se trouvait un homme avec une armure gigantesque. Notre Marqué tenta tant bien que mal d'asséner un coup à cet ennemi, en criant de relâcher sa mère sur-le-champ. Mais le résultat fut attendu, son épée avait rebondi sur l'armure. Étrangement, le soldat ne réagit pas d'un poil. Arael voyait ses yeux se poser tour à tour sur lui, et sur sa mère, particulièrement sur le reste de ses ailes. Tout ceci était effrayant au plus haut point.
Alors que la Marqué s’apprêtait à réitérer son attaque, son adversaire exécuta un mouvement rapide de redressement, comme si quelqu’un venait de l’attaquer dans le dos. Du sang coulait et se déversait au pied du soldat de Dain. Un horrible bruit de chaire se fit entendre, avant que l'ennemi ne se retourne, faisant face à un homme armé d'une hache.

« Fuyez ! » a-t-il crié avant de se lancer dans un violent affrontement avec le chevalier.

Cela ressemblait aux souvenirs qu'Uriel avait raconté à son fils. Mais, la situation était différente, le feu n'était pas là pour de bonnes intentions. Mais cet homme à la hache, il était pour Arael ce qu'avait été les Laguz félins pour Uriel.

Le jeune Marqué prit sa mère dans ses bras, mais voyait au loin la dernière calèche s'éloigner du village. Cependant, rien n'était perdu et, malgré la douleur provoquée par l'appuie de sa mère sur la blessure de son bras, le jeune homme continua sa course, jusqu'à tomber sur un cheval, certainement abandonné dans l'agitation et la panique.
Arrivé à hauteur, il déposa sa mère sur le dos de l'animal semblant comprendre la situation, se retournant une dernière fois pour observer son lieu de naissance, dévasté par l'envahisseur.

« Bandes d'enfoirés », furent ses derniers mots avant de monter sur le dos de son destrier et de filer à toute allure vers le sud, loin de ce qui était maintenant devenu un feu de joie.

Mais les ennuies étaient loin de s’arrêter, derrière eux se faisaient entendre des bruits de sabots. Ils étaient coursés mais, pourquoi ? Quel intérêt de poursuivre de simples villageois prenant la fuite ? Quelque chose clochait dans cette histoire, néanmoins Arael n'avait pas le temps de se poser ce genre de question, cherchant à semer ses adversaires à cheval en entrant dans un bois.
Réussir à diriger le cheval était quelque chose de compliqué, à vrai dire c'était plutôt lui qui se démenait à déplacer le Marqué et sa mère Laguz, mais ce dernier semblait se déplacer assez aisément dans la forêt, en espérant que le poids des armures des soldats les poursuivant sera suffisant afin de ralentir leurs montures et de leur faire faire des erreurs. Uriel, quant à elle, s'accrochait à son fils par sa taille, évitant de tomber à la renverse.

Sortant du bois et continuant leur course, Arael se permit de jeter un rapide regard vers l'arrière.
Grossière erreur, derrière eux se trouvait un archer à cheval, dont la flèche partit subitement pour se planter dans l’omoplate gauche du Marqué, sa chute faisant effet domino sur sa mère et sa monture.
Arrivé devant eux, la surprise fut de voir un autre soldat à l'arrière du cheval. Descendant avec sa lance à la main, et faisant signe à son partenaire de partir. Arael fit de nouveau preuve de sa robustesse, se relevant légèrement tout en pointant son épée sur son assaillant, une faible coulée de sang, partant du haut de son front, due à sa chute.

« Qu'est-ce que vous nous voulez ?! Ça ne vous suffit pas de détruire notre village ? Vous voulez également tuer tous les survivants, jusqu'à les poursuivre indéfiniment ?! »

Le Beorc lâcha un petit ricanement, tout en faisant un signe négatif de la main au jeune homme.

« Bien sûr que non voyons… J'étais le seul à votre poursuite, les autres se sont bien évidemment dirigé vers Mélior. Sauf Meldar, quel dommage d'être tombé sur un ancien soldat robuste de l'armée de Criméa... » dit-il en levant légèrement les bras.

Ainsi, cet homme était de mèche avec ce chevalier.

« Ça ne répond pas à ma question. Qu'est-ce que vous nous voulez ? »

« Oh, mais je ne veux rien de toi, cependant… - fit-il en désignant Uriel du regard – Cette Laguz sans ailes intéresse beaucoup notre supérieur, il a donc demandé à trois de ses hommes d'élaborer un plan afin de pouvoir lui ramener. »


Arael était ébahit… Ils étaient spécialement engagé pour capturer sa mère ? Et puis…

« 'Lui ramener' ? Votre supérieur est... »

« Rubert… L'homme dont j'étais l'esclave... »

Uriel éleva sa voix, à défaut de s'élever sur ses jambes à cause de sa blessure.

« Eh oui ma chère… Il n'a pas été difficile de vous traquer avec ta blessure, le sang est quelque chose de compliqué à perdre de vue... » Le lancier s'avança, voulant passer à côté du Marqué au sol, ce dernier le tenant toujours en joug de la pointe de son épée. À son approche il se releva et se positionna face à lui.

« Ne t'approche pas d'elle, tu m'entends ?! »

Le lancier s’arrêta face à lui, impressionné par la détermination du jeune homme.

« Eh bien, après une telle chute et avec ce genre de blessures, peu de personnes sont capables de tenir tête à quelqu'un avec une arme à la main. »
L'archer remplaça alors son air arrogant par un regard des plus sérieux. « Qui es-tu Beorc ? Qui es-tu pour prendre la défense d'une sous-humaine ? »
Arael laissa planer quelques secondes de silence avant de répondre, le plus sérieusement possible.

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« Mon nom est Arael, et mes motivations ne te regardent pas. » Répondit calmement le Marqué, tout en envoyant un coup circulaire à l'épée vers l'avant, que son adversaire évita d'un bond en arrière.

« Imbécile… Combattre une lance avec une épée ? Soit tu es très courageux, soit tu es le roi des imbéciles… Mais qu'importe, dans les deux cas, tu deviendras un homme mort. Et je n'aurai pas besoin de la couverture d'un archer pour te tuer. »

Le Lancier s'avança, en envoyant sa lance vers Arael avec une aisance déconcertante, un coup qui fut esquivé de peu.
Ça y est, notre Marqué venait d'entrer dans son premier combat à mort. Essayant de se rassurer comme il le pouvait. Il avait en face de lui un soldat de Daein, mais lui avait été formé par un soldat de l'armée de Criméa. Il avait en lui la force nécessaire pour lui faire face. Pourtant, de nouveaux facteurs rentraient en compte dans l'addition, la peur de mourir, la peur de ne pas pouvoir protéger sa mère.
Ici, ce n'était pas qu'un simple entraînement, la perte du combat signifiait la perte de toute chose. D'autant plus que, armé d'une lance, son adversaire possédait l'avantage. Le combat risquait d'être rude, long et compliqué.

L'adversaire était quelqu'un de très offensif dans ces mouvements. Il avait une certaine habitude de son arme, n'hésitant pas à attaquer dès que l'occasion s'en présentait. Arael le tenait pour l'instant à distance.
Néanmoins, le Marqué n'était pas dupe. L'ennemi n'allait pas se séparer d'un archer, un véritable atout, seulement dans le but de le combattre en un contre un. Il allait revenir, sûrement avec des efforts et, dans le pire scénario, Rubert lui-même. Le jeune homme ne pouvait pas risquer de faire durer ce combat, il devait réussir à trouver une occasion de s'échapper aussi vite que possible.

Les combattants faisaient se rencontrer leurs armes, le métal résonnait sous les coups de chacun. Le lancier prenait l'avantage sur Arael de part son allonge. Le Marqué ne réussissait que peu ses esquives en raison de sa blessure à l'omoplate, se retrouvant avec des habits recouverts de coupures, certaines recouvertes du fameux liquide rouge.
Se laissant un peu de temps pour reprendre son souffle, le soldat de Daein, pensant l'épéiste en grande difficulté. baissa sa lance, se rapprochant doucement d'Arael, sans se questionner plus que ça, pour lui, la victoire était sienne. Grossière erreur. Empoignant son épée, le Marqué profita de sa position au sol pour prendre impulsion sur ses appuis et filer en direction de son adversaire, afin de lui asséner un coup au torse, tout en empoignant sa lance pour l'empêcher de contrer.

La rapidité d'Arael, sa poigne, ainsi que l'effet de surprise empêchèrent le lancier de bloquer l'attaque. La lame se planta dans l'armure du soldat de Daein, cette dernière amortissant le choc et réduisant les dégâts causés par l'épée, l'empêchant de trop s'enfoncer dans son torse.
Le lancier dégagea l'épéiste d'un coup de pied, le faisant se tourner légèrement avant de lui asséner un coup circulaire avec sa lance. Le jeune Marqué tomba au sol, tentant difficilement de se relever. Cependant, son attaque avait mis son adversaire, celui-ci s'approchant, donnant des coups de pieds à Arael à chacune de ses tentatives de se relever.

« Sale vermine… »
Déclara-t-il en s'approchant d'Arael.

« Comment. » Bam.

« Oses-tu. » Bam.

« T'attaquer. » Bam !

« De la sorte. » Bam !

« A Daein. » Bam !

« POUR PROTÉGER. » BAM !

« UNE SOUS-HUMAINE !? » CRAC !

Le Marqué croulait sous les coups de son adversaire, tenant bon comme il le pouvait. C'était douloureux, très douloureux. Mais alors que quelque chose craqua en lui et le fit retomber sur le sol, un détail interpella le Lancier. Son attaque avait déchiré une petite partie du manteau de l'épéiste, laissant paraître sa peau… Sur laquelle se trouvait deux couleurs différentes.

« Qu'est-ce que ?... »

Le soldat de Daein attrapa la partie déchirée du manteau, et tira dessus pour découvrir la gigantesque marque en forme de paire d'ailes sur le dos d'Arael.

« Un… UN MARQUÉ ?! »

Le jeune épéiste se releva difficilement, faisant face au lancier de nouveau, pointant son épée dans sa direction.

« Tu ne… Toucheras pas… À ma mère... »

Le soldat de Daein se crispa, serrant dents et poings.

« Bandes d'abominations… Vous ne méritez rien de ce que vous possédez ! Vous n'êtes bon qu'à nous servir, nous, les Beorcs ! VOTRE EXISTENCE NE VAUT RIEN. Quant à toi Marqué... » Lança-t-il tout en désignant son opposant de la pointe de son arme.

« Selon les légendes, si cette connasse de Yune n'avait pas été là, vous ne seriez rien à l'heure actuelle, ABSOLUMENT RIEN… Mais ne t'inquiètes pas, un jour, cette erreur sera corrigée… Et je commencerai par toi ! »

Sans douter une seule seconde, le lancier se projeta en avant pour empaler le jeune Marqué. L'attaque était rapide, et Arael en trop mauvais état. Il était impossible d’esquiver ou de bloquer l'attaque dans son état. Il ne pouvait faire qu'une seule chose, attendre de se faire transpercer par la lance, et prier pour survivre à cette attaque. Alors que la lance s'approchait de lui, il ferma les yeux, faisant face à son destin contre lui-même…

BROTCH !

… Terrible tragédie. L'attaque n'avait pas loupée, elle avait touché en plein torse, le sang éclaboussait et coulait à flot, toute personne venant à être la victime de cette attaque ne pourrait pas survivre très longtemps…. C'est alors qu'Arael ouvrit les yeux, découvrant l'horrible scène se déroulant devant lui. Des cheveux blonds au vent, des plumes blanches tâchées de sang… Uriel, sa mère, la lame de la lance lui traversant le torse, s'effondrant au sol.
Les deux combattants restèrent figés d'étonnement, l'un venait de tuer la cible qu'il devait ramener vivante, l'autre venait de perdre sa mère.

« M… Mère... »

Le jeune Marqué s'approcha de la Laguz, inconsciente.

« Merde... »

« Toi... »

L'épéiste se releva, fou de rage en direction de son adversaire, transperçant son adversaire d'un regard noir, sa colère lui faisant oublier la douleur.

« Tu ne t'en sortiras pas comme ça… Pas après ce que tu as fait. »

Arael avança vers le soldat de Daein, doucement, avec des pas lourds. Le soldat n'avait que son armure pour se défendre, son opposant approchait, il sentait toute la haine qui se dégageait de lui. Désarmé, un frisson lui parcourait le dos.

« Non… N-Ne fait pas ça. »

« Tu n'as pas eu de pitié envers nous… Je ne vois pas pourquoi je devrai en avoir à ton égard. »

Le Marqué s'approchait, levant son épée, pointant directement dans la direction du torse de son adversaire. Il lui sauta dessus, le mettant à terre et enfonçant son épée avec le plus de force possible dans son torse. La lame traversait la chaire, jusqu'à faire craquer plusieurs fois les os de son adversaire, dont la bouche débordait de sang.

« C'est peut-être pour se débarrasser de monstres comme toi que Yune nous a sauvés, nous les Marqués… »

Sur ces mots, Arael poussa une dernière fois sa lame, sentant qu'il venait d'atteindre le sol en dessous de sa victime. Le jeune épéiste se releva légèrement, le visage ensanglanté. Observant le cadavre de son adversaire, il repéra une potion à sa ceinture qu'il récupéra. Au même moment, un bruit retentit dans son dos, une toux…

Uriel, sur le côté, s'efforçait à cracher le sang qui venait obstruer sa gorge.

« Mère ! »

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Le Marqué s'élança, potion à la main, au chevet de la Laguz, posant sa tête sur son avant-bras droit.

« Mère... »

Uriel leva légèrement la main, de façon à la poser sur la joue de son fils.

« Arael... »

« Mère vite ! Vous devez prendre cette potion ! »

Uriel posa son autre main sur la potion, la repoussant.

« Non Arael... »

« Mais Mère !- »

« Arael… Regarde-toi. - s'interrompant quelques secondes pour tousser – Tu ne peux pas rester dans cet état... »

« Bien sûr que si ! Je vous en prie Mère prenez- »

« Mon fils… nous sommes tous les deux trop blessés… Avec de telle blessures… Ugh… Nous ne pourrons pas tenir avant de… Trouver un vi… Hu… Village. »

La tristesse arrivait, des larmes montaient et finissaient par couler sur les joues d'Arael.

« Mais… Mère… Je ne peux pas... »

« Tu es ma raison de vivre Arael… Sans toi, ce monde n'aurait… Pas de sens pour M… Moi... »


Le Marqué restait sans voix. Il le savait, cela devait arriver. Seul l'un deux pouvait survivre… Et ce sera lui. Il prit sa mère dans ses bras… Pour la dernière fois.

« Je vous aime Mère... »

« Moi aussi Arael… Va, et parcours Tellius. Mène ta vie de manière aussi belle que celle que j'ai pu mener dans le ciel... »

Uriel s'était éteinte, les larmes aux yeux et le sourire aux lèvres, dans les bras de son fils. Dans sa main, elle déposa une clé, ainsi qu'un collier orné de deux plumes gravées, l'une plus petite que l'autre.

Le jeune épéiste transporta le corps de sa mère à plusieurs lieux d'où il se trouvait. Aucun Laguzs n'accepteraient de donner une sépulture à une Laguz déchue, d'autant plus si celle-ci n'était pas du peuple Laguz en question.
Quelque part en Criméa, en haut d'une colline offrant une vue incommensurable sur la mer et le ciel. C'est à cet endroit qu'Arael enterra sa mère, sous un rocher sur lequel une paire d'ailes fut gravée à la main. Face au vent, guérit et habillé d'un nouveau manteau, le Marqué monologuait. Parlait-il pour lui ou pour le peu de personnes capables de l'entendre ?

« Uriel, la Laguz faucon, parée d'ailes d'un blanc immaculé. Uriel, qui dans le ciel trouvait toute la complaisance lui suffisant. Uriel, rendue esclave par le hasard du destin. Uriel, tuée alors qu'elle était libérée de ses chaînes. Uriel… Ma mère. »

Il marqua un léger tant de pause, s'émerveillant à regarder le reflet du soleil dans l'eau brillante de la mer.

« Ma mère était vide de rancune, jamais elle n'a cherché à se venger en plus de vingt ans. Pourtant, cette tragédie à continuer à la suivre. Elle ne demandait qu'une seule chose, vivre, vivre une vie tranquille avec moi, Arael, son fils. »

Il fronça les yeux, tel une façon de provoquer le destin.

« Mais même cela, on avait réussi à lui prendre… J'espère que tout va mieux pour elle maintenant.»

Arael posa la main sur la pierre, pendant quelques secondes. Il se tourna, en direction de Perseus. Ce cheval qu'il avait rencontré par le fruit du hasard avait décidé de rester à ses côtés. Le Marqué refusa cependant catégoriquement de combattre sur son dos. Ayant l'habitude de se battre au sol, il ne voulait pas non plus que quelqu'un d'autre perde la vie au combat par sa faute.
Il fut ressorti de son premier combat à mort par la perte d'un être proche et sans défense, quelque chose qu'il ne voudra plus jamais laisser arriver.

Arael passa la première Grande Guerre à vagabonder entre Criméa et Begnion, joignant ou créant de petits groupes pour protéger les habitants des bandits ou des soldats de Daein
Néanmoins, cela lui avait permis de se faire reconnaître auprès de certaines personnes, et lui fit guise d'entraînement réel pour les prochains combats importants à venir dans sa vie. Ce combat qu'il avait mené, il le mènerait de nouveau, avec d'autres adversaires, d'autres personnes à protéger. C'est pour ces affrontements futurs qu'il devait devenir plus fort. Durant cette guerre ; tout le monde avait peur du jugement d'Ashera, tout le monde avait peur de voir venir sa fin, Arael, lui, ne pensait pas à cela.


Quelques temps plus tard, la nouvelle tomba. Ashnard, le Roi Fou de Daein, fut vaincu par les Mercenaires de Greil, avec à leur tête le fils de ce dernier, le jeune Ike.
A la suite de cette victoire, le jeune Marqué prit la route en direction de son village. La période de la guerre, accompagnée par la perte de sa mère, l'avait fait entrer dans un état de colère constante. Rentrer chez lui et profitez quelque peu de la paix l'aiderait sûrement.

Peu d'habitants du village avait pu survivre, aussi, la mort d'Uriel fut un véritable choc pour le peu étant revenu s’installer. Les dégâts étaient considérables, chacun donnait du sien pour aider les autres à redonner son charme à ce lieu.
Alors qu'il inspectait sa maison délabrée, Arael frappa du pied dans quelque chose sans s'en rendre compte. Sous les cendres et les débris se cachait un coffret. Il était encore fermé et le loquet en parfait état, si ce n'est que très légèrement abîmé sur les contours. Certainement que les soldats n'y avaient pas fait attention à cause de leur agitation.
Le coffret était vérrouillé, mais le Marqué se souvenait de la clé que sa mère lui avait donnée sur son lit de mort. Ce n'était peut-être pas la clé associé, le seul moyen de le savoir était de l'utiliser.
Un petit claquement se dégagea de l'intérieur du coffret, en même temps que le couvercle de ce dernier s'était entre-ouvert. À l'intérieur du coffret se trouvait une lettre, adressée à Arael.

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« Arael, mon fils

Si tu lis cette lettre, c'est sûrement parce que… Non, tu le sais déjà, et je ne veux pas te faire repenser à cet événement. Tu as été la personne qui m'a procuré le plus de joie dans cette vie, bien plus que le ciel, tu étais devenu mon nouveau ciel. Tu es la raison pour laquelle j'ai décidé de continuer à vivre.

Cependant, je dois te révéler quelque chose. J'ai longtemps hésité à t'en parler, mais n'ai jamais réussi à trouver le courage nécessaire. J'avais peur que tu partes au quart de tour, que tu ne réfléchisses pas assez à la situation… Mais maintenant tu le peux. Tu sors d'un événement tragique, mais aussi d'un événement qui t'a fait grandir. Lis-bien mes lignes, et permets-moi de m'exprimer jusqu'à la fin.

Il y a quelque chose que je t'ai longtemps caché, sans doute auras-tu déjà remarqué ce sujet sur lequel j'évitais toujours de m'éterniser… Ton père.
Je ne t'apprendrais rien en te disant qu'il s'agissait bel et bien d'un Beorc mais, je t'ai cependant menti sur certains points… Ne m'en veut pas s'il te plaît, mais c'était beaucoup trop difficile de t'en parler.
Ton père n'est jamais parti sans explication, et il ne venait pas de Criméa. Ton père… Ne soupçonne peut-être même pas ton existence.
Ce que je vais te dire me rappelle de mauvais souvenirs… Cela risque de te blesser, ce dont je m'excuse, mais surtout, je pense, de te mettre en colère, de te faire douter, mais… Promets-moi de rester humble, de rester cet enfant que j'ai chéri pendant tant d'années.
Comme je te l'ai raconté, j'étais autrefois esclave et ai pu réussir à m'échapper de Daein… Le lieu de vie de ton père. Ton père se nomme Rubert, il est l'homme dont j'étais l'esclave. Rien de tout cela n'était voulu, c'était trop rapide et inarrêtable… Mais je ne regrette pas une seule seconde que tu sois venu au monde.

Je sais que la colère et le doute s'emparent de toi, mais n'oublie pas une chose. Cet homme à beau être ton père, je n'ai jamais pu le reconnaître en toi. Tu n'es pas un esclavagiste, tu ne voues aucune haine envers les Laguz et les Marqués de manière aussi prononcée que celle de cet homme.
Tu es courageux, te battant pour la bonne cause. En 20 ans, je n'ai jamais réussi à voir en toi un autre visage que le tien.

N'oublie pas cela, tu n'es pas un monstre.

Tu es Arael, fils d'Uriel. Qu'importe ce que le monde en dira, tu es un fier descendant et membre du peuple des Laguz Faucons.

Je te ferai toujours confiance, je sais que tu sauras prendre les bonnes décisions. Et quoi qu'il arrive, je serai là, je serai toujours à tes côtés. Va et découvre le monde et toi aussi, tu trouveras une chose capable de te donner la joie dont tu as besoin, toi aussi, un jour, tu trouveras le ciel dans lequel tes ailes se déploieront.

Je t'aime Arael, du plus profond de mon âme.

Ta Mère, Uriel. »


Le moins que l'on puisse dire était que le jeune homme était passé par un bon nombre d'émotions durant la lecture de cette lettre. Cette nouvelle était des plus surprenantes. Lui… Fils d'un esclavagiste ? Il se sentait partagé, entre des doutes, une haine de lui-même et de son existence.
Mais cette lettre lui faisait bien comprendre, il n'en était rien.
Ils ne semblaient rien partager, il existait même une grande différence entre Arael et Rubert. Le premier était le fils d'Uriel, celui qui lui redonna goûts à la vie, celui qui la noyait sous un océan de joie, chaque seconde qu'il passait avec elle. L'autre… L'avait rendu esclave, lui avait ôté ses ailes et son plaisir de parcourir les cieux et surtout, avait abusé d'elle…

Les objectifs d'Arael étaient clair maintenant. Sa mère rêvait d'un monde de paix, un monde où Beorcs, Laguz et Marqués vivraient en harmonie, un monde sans esclaves.
Le fils d'Uriel avait fait son choix, ils partageait les mêmes ambitions. De plus, pour y parvenir, il pourra faire quelque chose que sa mère ne pouvait faire, se battre.
Il se battra, pour cette liberté et cette entente, il se battra pour obtenir les cieux dans lesquels il pourra s'envoler.

Quelques temps après la Grande Guerre, Tellius était de nouveau secoué par différents scandales. La situation de Daein ne préoccupait pas tant que ça notre épéiste, cependant, la situation de Criméa en était tout autre.
Arael avait confiance en sa nouvelle reine, Elincia, ce qui n'était pas l'avis de tout le monde. Les habitants éclataient en révoltes, les conseillers de la Reine elle-même ne voyaient en elle qu'une incompétente, n'hésitant pas à la rabaisser à la moindre de ses décisions.
Le jeune Marqué ne pouvaient accepter ce genre de réaction de la part des habitants de Criméa. Lorsque les habitants ont commencé à révolter contre le règne d'Elincia, il décida de se rendre à Mélior, afin de combattre les plus violents pour protéger la Reine et ses sujets d'attaques et de blessures plus barbares qu'utiles.
Suite à ses événements et à la libération de Lucia, l'amie d'enfance de la Reine, par les mercenaires de Greil, Arael fut engagé dans l'armée de Criméa. Il avait fait ses preuves, dès lors, bien que son rang n'était pas très haut, il était au service d'Elincia, sur qui il comptait pour rétablir une paix durable en Tellius.


Trois ans plus tard, les rumeurs se propageaient au sein de l'armée de Criméa. Gallia, sous les attaques de Begnion, avait demandé l'aide des Mercenaires de Greil. Également, les Laguz oiseaux décidèrent de rejoindre cette alliance afin de repousser l'envahisseur des terres de Gallia, l'Alliance Laguz était née.
La paix venait à nouveau d'être balayée d'un revers de la main. Cette fois-ci, c'était tous les peuples de Tellius qui étaient en guerre.
Daein s'étant allié à Begnion, Crimé se trouvait obliger d'envoyer ses forces sur plusieurs fronts à la fois. Arael fut envoyé en direction d'une attaque orchestrée par Daein, et ne n'imaginait pas que cet affrontement ferait ressortir ses vieux démons.

A l'est du pays, les éclaireurs de Criméa avaient découvert qu'une troupe d'hommes de Daein se préparait à attaquer les armées du pays par surprise.
Notre jeune épéiste fut embarqué dans la troupe chargée de faire battre en retraite, ou dans le pire des cas éliminer, les auteurs de cette attaque.

Sur le dos de Perseus, il voyait au loin le campement de l'ennemi au pied d'une montagne. Faisant signe à ses alliés de sa perception, il posa les pieds à terre, apposant sa main et son front sur la tête de Perseus. Ils connaissaient ce message, le cheval devait rester en arrière et fuir face au danger, s'il venait à entendre le sifflement d'Arael, alors il devait accourir auprès de lui afin de lui permettre de s'échapper.
Une fois cela fait, la troupe de Criméa fonça en direction du campement, se battant férocement contre l'adversaire. La bataille était rude, des pertes apparaissaient aussi bien du côté de Daein que de Criméa.
Les forces d'Arael semblait prendre l'avantage lorsqu'un lancier, se distinguant plus que les autres, entra sur le champ de bataille, embrochant avec aisance les quelques soldats venant à sa rencontre. Un lancier, paré d'un tissu rouge au-dessus de sa côte de maille, protégé par un casque et un bouclier, ainsi que par de l'armure au niveau de ses avant-bras et de ses épaules.
Le jeune Marqué le voyait, il était très fort, et cela demanderait trop de force à ses alliés que de l'éliminer.

« Je m'en charge ! Ne vous en préoccupez pas, faites baissez l'effectif et les forces de cette troupe pendant que je l'occupe. »

Étrangement, le destin semblait être de l'avis de l'épéiste cette fois-ci. Le hallebardier, aussitôt avait-il poser les yeux sur lui, délaissa ses adversaires pour venir le rejoindre.
Une impression étrange emplissait le corps d'Arael, une peur qui se concrétisait lorsque son opposant arriva, le regardant pendant quelques secondes avant de prononcer quelque chose faiblement.

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« Arael... »

Comment était-ce possible ? Comment lui, un soldat de Daein, pouvait-il connaître son nom ? Par réflexe de peur et de surprise, le jeune Marqué empoigna son épée et prit une position de garde.

« Tu sais… J'ai en ai vu des soldats morts, mais pour celui-ci, on peut dire que tu ne t'étais pas retenu… C'est juste dommage que tu n'ais pas pensé à vérifier son état, même après l'avoir transpercé. »


« C-Comment êtes-vous ?... »

« Il nous a fait une belle frayeur, il a réussi à subsister quelques secondes au moment de notre arrivée pour nous prononcer un mot, un seul... »

Le hallebardier s'avança calmement de quelques centimètres, terminant sa phrase faiblement, mais de façon distincte.

« … Marqué... »

Le silence s'interposa entre les deux guerriers, les membres d'Arael commençaient à trembler. Non seulement ce type le connaissait, mais il dégageait quelque chose, une force bien plus supérieur à la sienne. La peur l’empêchait de prendre la parole, laissant son opposant monologuer.

« Il n'a donc pas été difficile de te retrouver… Quelques espions dans Criméa, demandant l’existence d'un Marqué fils d'une Laguz aux ailes coupées. Oh, et tu avais même fait l'erreur d'entrée dans l'armée de Criméa. »

Les craintes d'Arael se confirmaient. Cet homme, il n'y avait pas de doute, c'était...

« Vous… Vous êtes... »

« Haha… Oui, je suis Rubert. »

Rubert, l'homme dont Uriel était l'esclave, le père d'Arael.

« Tu sais, je me fiche de savoir si tu es son fils ou le fils de quelqu'un d'autre… Ce n'est pas le plus important… Non, le plus important... »

Rubert haussa la voix, renforçant la terreur qu'il inspirait à Arael.

« … C'est que tu m'as empêché de reprendre mon bien, ce qui m'appartenait. Cette Laguz était à MOI ! Et à personne d'autre ! »

Le Marqué serra de nouveau son épée. La peur, il ne devait pas la laisser le vaincre. Il avait devant lui celui qui brisa sa mère. Il le devait, il le fallait.

« … Vous vous méprenez, elle n'appartenait à personne. Elle était libre, elle voulait seulement vivre ! Vous, vous lui avez offert l'enfer, pour vous ce n'était qu'un vulgaire objet ! »

« C'est tout ce que vous êtes, vous, Marqués et Laguz ! »

« Je ne laisserai pas quelqu'un comme vous subsister plus longtemps que cela en Tellius ! »

Prenant son courage à deux mains, Arael s'élança sur son père, posant son pied à terre pour prendre une impulsion et l’attaquer par derrière. Ce dernier l'avait contré par un féroce coup de bouclier, envoyant le jeune épéiste rouler au sol. Rubert se rapprocha de lui, soupirant.

« Franchement ? C'est tout ce que tu as à m'offrir ? Une attaque aussi facile à contrer… Je pensais que tu m'offrirais de l'amusement, je suis très déçu... »

Le père du Marqué leva sa lance, pointant sa lame en direction du torse d'Arael, pétrifié par la peur.

« Adieu. »

… Les guerriers furent interrompu. Un bruit, une lumière, de plus en plus forte… Le réveil, l'heure du jugement.

« Qu'est-ce que- »

« Par Ashe- »

Impuissant, le père et le fils furent tous deux changés en pierre. Le silence s'installa autour d'eux et en tout Tellius. Le jugement venait d'être rendu.

Personne n'avait idée de ce qu'il s'était passé, une sorte de rideaux venait de recouvrir une partie de la mémoire de chaque personne en Tellius. Tout le monde fut finalement réveillé, personne ne manquant à la règle.
Les deux opposants restèrent calmes quelques secondes, avant de se souvenir de leurs enjeux. Arael n'était pas de taille à affronter son père. Il ne pouvait pas risquer sa vie ici. Il se releva, courant aussi vite que possible, et sifflant de toutes ses forces.
Derrière-lui, Rubert le poursuivait. Peu importe ce qu'il venait de se passer, il était toujours là et devait terminer ce qu'il avait commencé.

Au-devant de leur course apparaissait une silhouette. Quatre pâtes, une crinière au vent, Perseus, le cheval d'Arael. Ayant la vision sur son maître, ce dernier profita de sa distance et se retourna dans le sens de leur course tout en ralentissant sa cadence, permettant au jeune Marqué de monter sur son dos et de fuir sans risquer de se faire attraper.
Une fois à hauteur, l'épéiste sauta, posant son pied sur le premier étrier à sa porter. Avant de se repositionner et d'attraper les rênes de ce dernier.
Derrière-lui, les soldats de Criméa fuyaient également, tout comme ceux de Daein. Seul Rubert restait sans bouger, à observer son fils disparaître au loin…

À la surprise de tous, les dirigeants des différents pays de Tellius expliquèrent tout ce qui s'était réellement passé. Ashera, Déesse de l'équilibre, était apparue pour juger les habitants de Tellius pour leurs péchés en les pétrifiants. Yune, Déesse du chaos, préserva quelques héros afin de les sauver.
Au final, les héros réussirent leur mission, permettant une libération des habitants de Tellius.

Un espoir pour la paix s'installait. Arael, toujours dans l'armée de Criméa, n'avait pas entendu parler de son père. Qu'était-il devenu après ces événements ? Était-il mort ? Le jugement des Déesses l'avait-il forcé à réfléchir sur ses actions ? Ou bien agissait-il dans l'ombre afin d'en apprendre plus sur ce Marqué qui avait protégé son esclave ?

Nul ne le savait. Néanmoins, Arael profita de cette paix pour rester au service de Criméa, tout en découvrant ce monde que sa Mère rêvait tant de découvrir, Mère à qui il rendait régulièrement visite..

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Plusieurs années passèrent. La paix installée en Tellius semblait cacher de sombres intentions. Des ombres étaient apparues, causant guerre, famine, mort…
En plusieurs endroits, Arael dut se battre contre des personnes anormalement agressives. Il apprit la destruction et la famine sur différentes terres.
Le tout commença à devenir inquiétant lorsque l'on lui annonça la mort de Soth et de Kurthnaga.
Il se posait des questions. Que se passait-il ? Pourquoi après tant d'années tout cela était en train d'arriver.

De retour en Criméa, le jeune Marqué rendu visite à sa Mère.

« Tout ceci est étrange. La paix comme vous en rêviez était installée, et aujourd'hui, la guerre et le chaos semblent vouloir reprendre leur place dans notre monde… Je ne laisserai pas cela arriver, cette-fois, il faudra éradiquer le mal à sa source. »

Montant sur le dos de Perseus, Arael continua sa course en Criméa. Une ombre venait d'apparaître, une ombre puissante… Pourvu qu'il n'arrive pas trop tard.


Le Joueur.

    Pseudonyme : Saïko/Saigo
    Comment avez-vous connu DoD ? J'ai rencontré Kero et Hedwige '^'
    Quelque chose à corriger ? J'crois pas
    Expérience du RP : Je pense pouvoir dire Vétéran maintenant
    Avez-vous déjà joué à Fire Emblem ? Si oui, le(s)quel(s) ? Yep, j'ai déjà joué à Blazing Sword, je suis en train de refaire Shadow Dragon et le légendaire Path of Radiance attend tranquillement mon retour dans mon appart pour y jouer -w-
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Callie
Callie
Fonda. Peesha Chief, Balls of Steel.
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Localisation : Dans un hôpital, probablement.
Dim 29 Juil - 14:23
Callie
Bonjour & Bienvenue sur Fire Emblem : Dawn of Destiny !

Je sais que tu attends ta correction depuis un petit temps, alors … Allons-y !

Style 2/2.5
À l’exception d’une utilisation bien trop grande du terme « Mais », que tu glisses presque partout dans l’histoire, tu as un style fluide, facile à lire et agréable, qui se prête bien à ton texte. Même l’histoire, qui est très longue, n’est pas un calvaire grâce à ton style. =) Pour un « débutant », je te tire mon chapeau.

Langue 1/2.5
J’enlève un premier point pour les fautes un peu partout dans la fiche. Le texte est long – à l’exception des descriptions physiques & mentales – mais il est bardé de mini-fautes qui sont faciles à esquiver avec une relecture !
Enfin, j’enlève un demi-point pour la concordance des temps, qui des fois se fait gentiment fracasser alors qu’elle a rien demandé. x)
Et, btw : « Daeinnien », non, ce sera plutôt « Daeinite », mais c’est juste une précision. =)

Crédibilité 1.5/2
« Uriel était une jeune et belle Laguz faucon, avec des ailes d'un blanc immaculé. » → Seuls les hérons ont les ailes d’un blanc comme ça. Les faucons auront plutôt les ailes blanches avec des taches. Je retire 0,5 ici, le reste se tient très bien.

Originalité 1.5/2
Je te donne 1,5 parce que tu fais un marqué, et qu’on n’en a pas eu depuis un bon moment, mais surtout parce que tu joues un marqué QUI NE VEUT PAS SE VENGER DE TOUS ! AMEN ! \o/ Un marqué qui veut la paix et est prêt à se battre, je dis OUI. Toutefois, j’enlève 0,5 parce que c’est un épéiste et que, bon, les épéistes … x)

Physique 1.5/2
J’enlève un demi-point parce que je trouve que ça manque de précisions sur son apparence globale. On ne sait pas s’il est grand ou petit, par exemple. Cela dit, comme beaucoup de détails sont donnés, ça tient. À l’exception peut-être du cheval, vu qu’il n’est pas utilisé au combat ! Mais je pénaliserai pas sur ça !

Mental 2/2
Un peu short, mais j’ai pas l’impression qu’il manque quelque chose. On a une vue d’ensemble du personnage, des explications quant à son caractère … C’est propre, c’est bien.

Histoire 7/7
J’ai hésité à mettre la totalité des points, mais comme je sais que tu ne connais pas du tout le contexte de PoR/RD, je trouve que la façon dont tu y as intégré ton perso est vraiment intéressante. De plus, c’est une histoire complète, où chaque chose fait sens, chaque explication est importante pour comprendre la suite. Elle est très longue en effet, mais il n’y a aucun récit superflu et elle se lit plutôt facilement, d’un trait. Donc je t’annonce que tu es un des deux survivants de la correction Callie, qui fracasse les gens sur l’histoire … Félicitations !

On arrive donc à un total de 16,5/20, ce qui est … Plutôt pas mal j’ai envie de dire, haha. Je ramène à 16/20, ce qui te donne donc accès à deux points de compétence !

Pense à publier ta fiche technique, puis trouve des partenaires de RP !
Encore bienvenue sur DoD, amuse-toi bien parmi nous !
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